Chronique #7 : The Giver, Lois Lowry
LOWRY, Lois, The Giver, Harper Collins, 323p., environ 10€ (2014/1993). 4/5 étoiles
Salut la compagnie ! Le blog a un peu été laissé à l'abandon ces derniers temps, à mon plus grand désarroi… Je traverse une période assez chargée en ce moment, puisque je dois postuler pour des masters et passer quelques concours ! Vous l'avez compris, à part les bouquins de sociologie, je n'ai pas le temps de lire grand chose d'autre…
Le week-end dernier, j'étais sur Paris - pour un concours, d'ailleurs - et j'en ai profité, avec mon chéri, pour faire un peu de shopping. Et en chemin, je suis passée par la librairie Shakespeare & Co ! De nombreux parisiens doivent déjà connaître cette étape, mais je ne saurai que vous la conseiller : les locaux sont magnifiques, les livres s'empilent à perte de vue, l'âme British est omniprésente… Bref, le rêve ! Ah, et aussi, il y a un gentil chat qui fait dodo à l'étage (le chanceux !).
Anyway, tout ça pour vous dire que j'ai mis dans mon butin "The Giver" ("Le Passeur") de Lois Lowry, une dystopie jeunesse dont la lecture me tente depuis un bon bout de temps…
"The Giver" est un roman publié en 1993, devenu un phénomène mondial. C'est un peu l'ancêtre des "Hunger Games" et autres "Le Labyrinthe", m'voyez. D'ailleurs, il a lui aussi été adapté au cinéma l'été dernier, mais d'après les échos que j'en ai eu, le résultat est assez moyen.
Dans ce roman donc, on suit Jonas, un enfant de 11 ans, évoluant dans une société aseptisée, jugée parfaite puisqu'il n'existe aucun conflits. À 12 ans, chaque enfant se voit désigner une tâche, un travail qu'il effectuera quasiment toute sa vie, et cette tâche a été choisie par un comité observant la vie en société. Mais Jonas, lui, a été sélectionné… Pour être le nouveau Dépositaire de la Mémoire - Receiver of Memory. Le but de ce job très spécial ? Emmagasiner tous les souvenirs, les émotions, les récits issus de l'humanité. Mais lorsqu'il expérimente la douleur, l'amour, la vision des couleurs, il veut partager ces sensations au reste de la communauté, même si, pour cela, il faut braver les interdits…
J'ai bien aimé cette dystopie, très bien trouvée, dénonçant les travers d'une société trop parfaite. Le rythme de l'histoire m'a assez décontenancée : tout est très calme ! Le récit met du temps à se mettre en place, puisque l'assignation de Jonas n'est donnée qu'au bout du huitième chapitre. Cela contraste avec Hunger Games où Primerose est moissonnée pour les Jeux dès le premier chapitre.
Bien qu'il y ait beaucoup de poésie, de "morale", je dois dire que je m'attendais à un petit peu mieux. Encore une fois, je pense que c'est par mon habitude des livres un peu plus "spectaculaires", et peut-être aussi parce que je commence à me faire un peu vieille (eh oui).
L'action parvient à s'emballer dans les derniers instants du récit, et la fin, très ouverte, donne très envie de parcourir la suite. Je ne pense pas m'y mettre pour de suite, mais je suis curieuse de voir ce que peut donner ce nouveau tome. À plus tard, Lois Lowry !
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