Book Haul #1 : La trilogie Divergent et… un Kindle !

14:37 MandyBooks 2 Commentaires


En attendant de pondre ma prochaine chronique (au choix : Lettre à mes Tueurs, Le Joueur d'Échecs, The Guest Cat ou encore 1984… J'ai du stock!), je publie mon premier book haul

J'essaie au maximum de me limiter dans l'achat de livres… Pas par manque d'envie, loin de là, mais parce que ma PAL est déjà bien conséquente ! Mais ces derniers jours, j'ai craqué… Et pas qu'un peu !

Il y a quelques jours, je suis -enfin- allée voir le deuxième volet de la série Divergente au cinéma. Alors que le premier m'avait plus sans me laisser un souvenir mémorable, celui-ci m'a carrément motivée à me mettre à cette saga ! Et comme je pars en vacances la semaine prochaine, dans un endroit où me connecter à l'Internet sera très difficile, je ne pense pas qu'elle fera long feu.

Et ensuite, je me suis pris un Kindle… Il faut dire que le week-end dernier, Amazon a baissé sa Paperwhite de 30 euros. Couplé au fait que j'avais une carte cadeau de 20 euros, je n'ai pas pu résister très longtemps… Mais c'est sans regrets, car j'en suis déjà satisfaite ! La lecture est très agréable, les diverses options très pratiques (comme jauger combien de temps va durer la lecture d'un chapitre… Sympa quand on a pas beaucoup de temps devant soi !). J'ai déjà pas mal d'e-books dessus, à tel point que je ne sais plus où en donner de la tête.

Je tiens à préciser que ce n'est en rien un achat anti-livres. J'adore les livres, et je continuerai d'en acheter, c'est certain ! Sauf que ces achats seront certainement plus raisonnables, et qu'ils me permettront de constituer une bibliothèque réfléchie, à mon image, et constituée de belles éditions.



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Chronique #8 : Mémoire de mes putains tristes, Gabriel García Marquez

16:21 MandyBooks 0 Commentaires


GARCÍA MARQUEZ, Gabriel, Mémoire de mes putains tristes, Le Livre de Poche, 158p., 5,10 € (2014/1993). 5/5 étoiles


Gabo, Gabo, Gabo… Comment dire à quel point j'aime cet auteur ? Je l'ai découvert l'été dernier, avec son grand chef d'oeuvre, le merveilleux Cent ans de solitude. Une claque. Son style percutant, qui mêle magie et délicatesse m'a conquise. Il était clair que j'allais renouveler l'essai, et j'ai décidé de jeter mon dévolu sur le très intéressant Mémoire de mes putains tristes… 

Dans ce récit, G.G.M. narre la prise de conscience du héros, un homme qui, à la veille de son quatre-vint-dixième anniversaire, souhaite faire l'amour à une jeune fille vierge. Ça a l'air très étonnant dit comme ça, mais en réalité, ce roman est très beau. Le vieil homme, par cet acte, délivre un message très intéressant sur la perception de la virginité, tant vénérée, sur les conditions de vie des prostituées, mais aussi et surtout sur la vieillesse. 

À quatre-vingt-dix ans, ce vieux journaliste ne semble plus avoir peur du temps qui passe et porte un regard émouvant sur sa vie passée. À l'aube de sa mort, il ne lui reste que peut de temps pour parvenir à vivre sans regrets. À vivre avec amour

Je pense que ce roman peut être une bonne introduction à l'univers du génie Colombien. On y retrouve ses thèmes fétiches : la vieillesse, l'amour, les bordels… C'est cru, certes, mais qu'est-ce-que c'est bien ! 


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Chronique #7 : The Giver, Lois Lowry

19:09 MandyBooks 0 Commentaires

LOWRY, Lois, The Giver, Harper Collins, 323p., environ 10€ (2014/1993). 4/5 étoiles

Salut la compagnie ! Le blog a un peu été laissé à l'abandon ces derniers temps, à mon plus grand désarroi… Je traverse une période assez chargée en ce moment, puisque je dois postuler pour des masters et passer quelques concours ! Vous l'avez compris, à part les bouquins de sociologie, je n'ai  pas le temps de lire grand chose d'autre… 

Le week-end dernier, j'étais sur Paris - pour un concours, d'ailleurs - et j'en ai profité, avec mon chéri, pour faire un peu de shopping. Et en chemin, je suis passée par la librairie Shakespeare & Co ! De nombreux parisiens doivent déjà connaître cette étape, mais je ne saurai que vous la conseiller : les locaux sont magnifiques, les livres s'empilent à perte de vue, l'âme British est omniprésente… Bref, le rêve ! Ah, et aussi, il y a un gentil chat qui fait dodo à l'étage (le chanceux !). 
Anyway, tout ça pour vous dire que j'ai mis dans mon butin "The Giver" ("Le Passeur") de Lois Lowry, une dystopie jeunesse dont la lecture me tente depuis un bon bout de temps… 

"The Giver" est un roman publié en 1993, devenu un phénomène mondial. C'est un peu l'ancêtre des "Hunger Games" et autres "Le Labyrinthe", m'voyez. D'ailleurs, il a lui aussi été adapté au cinéma l'été dernier, mais d'après les échos que j'en ai eu, le résultat est assez moyen. 

Dans ce roman donc, on suit Jonas, un enfant de 11 ans, évoluant dans une société aseptisée, jugée parfaite puisqu'il n'existe aucun conflits. À 12 ans, chaque enfant se voit désigner une tâche, un travail qu'il effectuera quasiment toute sa vie, et cette tâche a été choisie par un comité observant la vie en société. Mais Jonas, lui, a été sélectionné… Pour être le nouveau Dépositaire de la Mémoire - Receiver of Memory. Le but de ce job très spécial ? Emmagasiner tous les souvenirs, les émotions, les récits issus de l'humanité. Mais lorsqu'il expérimente la douleur, l'amour, la vision des couleurs, il veut partager ces sensations au reste de la communauté, même si, pour cela, il faut braver les interdits…

J'ai bien aimé cette dystopie, très bien trouvée, dénonçant les travers d'une société trop parfaite. Le rythme de l'histoire m'a assez décontenancée : tout est très calme ! Le récit met du temps à se mettre en place, puisque l'assignation de Jonas n'est donnée qu'au bout du huitième chapitre. Cela contraste avec Hunger Games où Primerose est moissonnée pour les Jeux dès le premier chapitre. 

Bien qu'il y ait beaucoup de poésie, de "morale", je dois dire que je m'attendais à un petit peu mieux. Encore une fois, je pense que c'est par mon habitude des livres un peu plus "spectaculaires", et peut-être aussi parce que je commence à me faire un peu vieille (eh oui). 

L'action parvient à s'emballer dans les derniers instants du récit, et la fin, très ouverte, donne très envie de parcourir la suite. Je ne pense pas m'y mettre pour de suite, mais je suis curieuse de voir ce que peut donner ce nouveau tome. À plus tard, Lois Lowry ! 

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